Éloge du Chiac est un film de Michel Brault fait en 1969. Comme
plusieurs autres films de Brault, il est dans le style de cinéma vérité : en autre mots, il est directe et honnête, sans
narration. Il prend lieu à une école bilingue à Moncton en mai 1968, dans une
classe d’adolescents. Leur prof, Rosanna LeBlanc, est acadienne et elle suggère
que la question du jour est le biculturalisme. Avec l’aide de sa classe, le
film explore le thème de biculturalisme.
Sa classe est
pleine d’élèves avec des opinions fortes. Plusieurs sont acadiens, mais il y a
un couple d’enfants qui vient de Montréal ou qui sont anglais. Leur diversité
contribue à la discussion et offre plusieurs points de vue. Plusieurs enfants
ne parlaient pas français chez eux ; un étudiant explique que son père ne
parle n’est pas français et il faut parler l’anglais pour son boulot. Un autre
élève remarque que c’est toujours le français qui doit s’adapter. Par exemple,
quand un group d’amis joue ensemble, ce sont les français qui apprennent
l’anglais, pas l’inverse. Pour les élèves qui parlent français chez eux, la
plainte est que le français appris à l’école ne correspond pas au registre de
la langue parlé à la maison.
« L’Acadie
n’a aucune langue », dit un élève. Certaines soutiennent que c’est le
français, autres pense que c’est le chiac. Cependant, ils sont tous d’accord
que l’anglais ne devrait pas être parlé à l’école. La puissance du film est
qu’il ne resoude pas l’enjeu ; il ne présente pas un solution. Le film
termine par montrer les enfants heureux qui marchent lentement chez eux avec
leurs amis
Ce film est
important pour le Canada car il montre sur une petite échelle la tension de
langue qui existe non seulement entre l’anglais et le français, mais entre le
chiac et le français. Aussi, il est évident que ces enjeux affectent non
seulement le gouvernement et la bureaucratie, mais les familles et les étudiants.
La lutte d’une seule enseignante pour résoudre les problèmes qui accompagne le
biculturalisme est représenté d’un façon honnête dans Éloge du chiac.
Liens :
Éloge du chiac
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